Les médecines non conventionnelles peuvent également être appelées médecines alternatives, parallèles, holistiques, naturelles ou douces. Ce domaine recueille un large panel de pratiques thérapeutiques qui apportent des soins complémentaires ou alternatifs. Ces méthodes font souvent l’objet de controverses face à leur efficacité qui n'est pas totalement reconnue par la médecine conventionnelle. Ces pratiques trouvent cependant des nombreux praticiens et clients en France. Voici un bref condensé de ces métiers du bien-être et leur place au sein de la réglementation française.
Sommaire :
Pour classer ces méthodes, l'Académie Nationale de Médecine en France recommande l’emploi du terme de thérapies complémentaires. Le Conseil de l'Ordre des médecins use par ailleurs des mentions de médecines alternatives et complémentaires.
Nombres de ces médecines douces se placent dans l’héritage des médecines de traditions anciennes. Une autre partie provient d’un essor entre la fin du XVIIIe siècle jusqu’au XIXe siècle. Cela inclut par exemple l'hypnose, l'ostéopathie ou l'homéopathie.
Les médecines non conventionnelles se développent encore aujourd’hui avec 20 à 50 % des populations de la communauté européenne qui y font appel selon les pays. Près de 4 Français sur 10 en sont adeptes. Le terme de médecine intégrative (médecine traditionnelle chinoise, naturopathie, homéopathie, médecine ayurvédique, ostéopathie) permet de désigner les thérapies qui cumulent la médecine conventionnelle à l’efficacité avérée avec les pratiques alternatives. Ce en guise d’accompagnement.
Ce secteur réunit un très grand nombre de pratiques et thérapies. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en recense plus de 400 distinctes. Elle catalogue à ce titre quatre grandes familles :
Sans tendre vers un listage exhaustif, on peut citer les spécialités de médecines douces les plus connues et rependues :
Avec ces méthodes et les multiples autres non cités, il est important de prendre connaissance des réglementations qui encadrent ces pratiques hétéroclites. Ce afin d’y écarter les éventuels charlatans.
La France reconnaît l'acupuncture, l'homéopathie et l’ostéopathie comme des pratiques médicales légales. Ces reconnaissances de titres professionnels ne sont pas pour cependant synonymes de validations de ces théories par l’académie. Ces médecines alternatives trouvent néanmoins leur place au sein des hôpitaux. Avec des soins qui y sont dispensés sur place et dans les CHU.
La plupart de ces pratiques thérapeutiques sont exercées par des médecins généralistes. Toutefois, elles ne sont pas reconnues par la Sécurité sociale. Voici un condensé des thérapies tel qu’elles peuvent être exercées en France :
Ces réglementations servent à veiller à ce que ces thérapies soient exercées par des membres du corps médical. Elles doivent aussi strictement être réservées au champ du bien-être et de la détente. Elles ne remplacent donc pas des soins apportés par la médecine conventionnelle.
Les cas particuliers de l’herboristerie et de la phytothérapie, du fait de l'existence potentielle de composants dangereux dans les plantes médicinales, sont très réglementés en France. Les médicaments à base de plantes ne peuvent être dispensés que dans les officines pharmaceutiques. Avec tout de fois la possibilité de laisser certains produits en libre accès pour les clients.
La médecine douce accueille autant de branches que de professions. Correctement réglementée et en complément des pratiques conventionnelles, elle peut apporter certains bienfaits qui apaisent les clients toujours nombreux aujourd’hui.