Le 132e régiment d'infanterie voit le jour en 1794 et a depuis traversé de nombreux combats dont les plus emblématiques : Les Guerres napoléoniennes, mais aussi la 1ère et la 2de Guerre mondiale.
Il s’honore d’une double filiation : celle du 132e régiment d’infanterie qui s’est illustrée sous la Révolution et celle des unités cynotechniques des formations vétérinaires dont il a conservé les savoir-faire en matière de cynotechnie militaire.
Sommaire :
Au cours de l’Histoire, le régiment a plusieurs fois changé d’appellation :
- 132e demi-brigade d’infanterie de ligne (lors de sa création en 1794) ;
- 132e régiment d’infanterie en ligne (1811) ;
- 132e régiment d’infanterie (1873) ;
- 132e régiment d’infanterie de forteresse (1936) ;
En 1977, la cynotechnie prend de plus en plus d’ampleur dans les armées et le 132e groupe cynophile de l’armée de Terre naît de la fusion du 24e groupe vétérinaire et du 132e Régiment d'Infanterie. En 1999, il se transforme en 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT).
Enfin le 1er juillet 2019, dans le cadre du modèle « Au Contact », il deviendra le 132e régiment d’infanterie cynotechnique (132e RIC).
Son drapeau a été décoré de la croix de la valeur militaire avec palme à la suite de son action en Afghanistan. Sa fourragère est aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.
Sa devise : « Un contre huit » a été donné à la suite de l'honneur que fit l'empereur Napoléon à ce régiment après sa victoire de Rosnay en 1814.
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Le 132e régiment d'infanterie a pour vocation de préparer un binôme homme-chien indissociable, capable d’apporter un appui spécialisé aux unités d’infanterie. Il assure toutes les missions spécifiques liées à l’emploi des chiens militaires. Il fournit un appui cynotechnique lors des opérations pour la recherche d'explosifs, de munitions ainsi que la détection et la neutralisation d'ennemis.
Le 132e RIC contribue à protéger des sites importants en France métropolitaine. Il fait également partie du groupement d’appui aux opérations spéciales. Il est l'unique unité de cette spécialité.
Cette capacité lui vaut d’être présente simultanément et en permanence sur tous les théâtres d’opération : le régiment est présent en auto-relève sur différentes opérations comme au Mali, au Liban, en République centrafricaine, en Côte d’Ivoire et en Guyane.
Le régiment gère l’ensemble de l’effectif canin de l’armée de Terre et participe à l’élaboration des projets de manuels et de règlements visant à faire évoluer la cynotechnie militaire. Il entretient d’ailleurs une capacité dynamique d’expérimentation et d’innovation visant à le maintenir au fait des exigences et des contraintes de ses engagements opérationnels.
Il conduit aussi les tests techniques et tactiques sur l’emploi du chien au combat. Le régiment achète des chiens (environ 300/an) destinés aux trois armées, aux différents ministères et administrations de l’État ainsi qu’au profit de pays étrangers.
Le régiment est composé de :
- 2 compagnies cynotechniques d’intervention ;
- 1 compagnie de commandement et de logistique ;
- 1 compagnie spécialisée dans la recherche et la détection d’explosifs;
Le 1er, il s'installe à la ferme impériale du Piémont dans le camp de Mourmelon près de Reims. Il forme environ 350 chiens de guerre par an depuis les années 2000 et en 2019 dispose du plus grand chenil d'Europe.